Ono-dit-Biot n'est resté que trente minutes à Zola, et comme il n'a eu le temps que de parler de l'histoire d'amour assez banale dans son nouveau bouquin, je préfère me focaliser sur le rouge de la veste de Michèle qui sait elle aussi "pallier les manques" en adaptant ses questions au discours des écrivains qu'elle reçoit, écrivains qui auraient tendance en voyant les auditeurs présents à leur dire ce qu'ils ont envie d'entendre -- ou du moins ce qu'eux, les auteurs, imaginent que leurs lecteurs potentiels, lectrices pour la plupart, ont envie d'entendre.
On a atttribué le Grand Prix de l'Académie Française cette année à CODB, et j'ai tout lieu de penser que ce n'est pas l'histoire d'amour banale qui lui a valu cette prestigieuse récompense, ni même sa maison d'édition, Gallimard. Heureusement que Michèle était là pour parler des aspects plus importants du roman. Du moins, c'est ce que j'ai ressenti.