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samedi 3 août 2013
Weekend Reflections....... Tango tango
Dancing tango before the Bermuda Clafoutis café...
Non, moi je ne suis pas tango du tout, je préfère les danses africaines ou sud-américaines à danser seule. Mais je dois reconnaitre que les couples devant le Bermuda Clafoutis l'autre jour, étaient vraiment de bons danseurs, et les dames étaient très gracieuses.
En revanche, j'aime bien Guy Marchand
http://www.wat.tv/video/guy-marchand-agib-m2dl_2gxf7_.html
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I post this photo today as a small tribute to my friend philosopher Guy Boisson who found a few years ago that Locke's Journal had neve...
http://www.verytangostore.com/tango-men.html
RépondreSupprimerCa alors !
Your photos give off so many emotions. Beautiful!
RépondreSupprimerDon't be a Hippie
Marie, your photos really capture the feeling of the tango. The postures and faces are fabulous. Et le video est superbe.
RépondreSupprimerMoi, je suis tango, tango...
RépondreSupprimer« Le tango, comme toute manifestation d’art populaire, a des origines
incertaines. L’empreinte laissée par la créativité de chaque artiste a été
très importante. Il existe une documentation depuis environ 1850.
À cette époque, Buenos Aires était seulement une « grande bourgade »
et on y écoutait les accords des guitares et les chants des gauchos qui
parvenaient à introduire des formes créoles que nous connaissons
aujourd’hui sous le nom de « cielitos », « vidalas », « estilos »,
« milongas », et qui se mêlaient ensuite à d'autres sonorités qui
arrivaient du fleuve, comme « la habanera », « le son cubain », des
musiques qui faisaient le voyage aller et retour entre l’Espagne et Cuba
et arrivaient avec les marins et les passagers dans le port de Buenos Aires. La musique des premiers tangos avait une tonalité gaie, picaresque et
fanfaronne à l’image de ces hommes tendres (les gauchos) malgré leurs solitudes. Au fur et à mesure que se forgeait sa base musicale, naissait la
danse avec ses « cortes » et ses « quebradas » que les habitants de Buenos Aires imprimaient à leurs mouvements cherchant à imiter les danses
des noirs et des mulâtres qui habitaient la ville. Les premiers trios comprenaient : une guitare, un violon et une flûte ou un harmonica voire
quelque mandoline. Les interprètes « à l’oreille » (des musiciens intuitifs incapables de lire une partition) étaient engagés pour jouer dans ces
« maisons de danse » afin de divertir les clients dont s’occupaient « d'agréables jeunes filles ». Le piano existait déjà dans les foyers « riches »
depuis les années 1800. A la fin du 19ème siècle, on l'introduisait dans les « maisons de luxe » comme celle de Laura Montserrat, mais les classes
populaires ne pouvaient accéder qu’à la guitare. Il n’y a pas de documents qui permettent de préciser la date exacte de l'apparition du
bandonéon, instrument d’origine allemande, qui devint le son que nous identifions comme « la voix du tango ». Depuis ses premiers accords
anonymes, la musique du tango fut en constante évolution et en accord avec les changements techniques et sociaux de chaque époque. Des
musiciens aux connaissances musicales plus grandes s’y intéressèrent.
Les artistes du tango participèrent aux spectacles des théâtres et les premiers enregistrements, à partir de 1920, à travers la radio, entrèrent dans
tous les foyers et plus tard avec le cinéma, par l’image et le son, augmentèrent leurs canaux de diffusion, et les musiciens, danseurs et chanteurs
qui conquirent la reconnaissance populaire furent tous les jours plus nombreux. De nombreux tangos trouvèrent alors des auteurs de paroles et
de musiques pour chaque type d'interprétation jusqu’à aujourd’hui. Les paroles des tangos avec leurs mélodies forment une unité esthétique qui
permet à la voix de raconter les histoires. Et à partir de Carlos Gardel la façon de « chanter » le tango n’a cessé de se diversifier, tant chez les
compositeurs que chez les chanteurs. Dans le genre du tango, l’interprète peut offrir son art avec une totale liberté sans jamais en dénaturer les
origines tout en suivant son évolution. Les techniques actuelles permettent aux professionnels de rénover certaines idées sur cette « essence »
artistique issue du peuple, réussissant à rendre visible le mystère d’un son d'hier avec un son d'aujourd’hui. »
http://www.lesruesdemontpellier.fr
Moi, je suis tango, tango...
RépondreSupprimer« Le tango, comme toute manifestation d’art populaire, a des origines
incertaines. L’empreinte laissée par la créativité de chaque artiste a été
très importante. Il existe une documentation depuis environ 1850.
À cette époque, Buenos Aires était seulement une « grande bourgade »
et on y écoutait les accords des guitares et les chants des gauchos qui
parvenaient à introduire des formes créoles que nous connaissons
aujourd’hui sous le nom de « cielitos », « vidalas », « estilos »,
« milongas », et qui se mêlaient ensuite à d'autres sonorités qui
arrivaient du fleuve, comme « la habanera », « le son cubain », des
musiques qui faisaient le voyage aller et retour entre l’Espagne et Cuba
et arrivaient avec les marins et les passagers dans le port de Buenos Aires. La musique des premiers tangos avait une tonalité gaie, picaresque et
fanfaronne à l’image de ces hommes tendres (les gauchos) malgré leurs solitudes. Au fur et à mesure que se forgeait sa base musicale, naissait la
danse avec ses « cortes » et ses « quebradas » que les habitants de Buenos Aires imprimaient à leurs mouvements cherchant à imiter les danses
des noirs et des mulâtres qui habitaient la ville. Les premiers trios comprenaient : une guitare, un violon et une flûte ou un harmonica voire
quelque mandoline. Les interprètes « à l’oreille » (des musiciens intuitifs incapables de lire une partition) étaient engagés pour jouer dans ces
« maisons de danse » afin de divertir les clients dont s’occupaient « d'agréables jeunes filles ». Le piano existait déjà dans les foyers « riches »
depuis les années 1800. A la fin du 19ème siècle, on l'introduisait dans les « maisons de luxe » comme celle de Laura Montserrat, mais les classes
populaires ne pouvaient accéder qu’à la guitare. Il n’y a pas de documents qui permettent de préciser la date exacte de l'apparition du
bandonéon, instrument d’origine allemande, qui devint le son que nous identifions comme « la voix du tango ». Depuis ses premiers accords
anonymes, la musique du tango fut en constante évolution et en accord avec les changements techniques et sociaux de chaque époque. Des
musiciens aux connaissances musicales plus grandes s’y intéressèrent.
Les artistes du tango participèrent aux spectacles des théâtres et les premiers enregistrements, à partir de 1920, à travers la radio, entrèrent dans
tous les foyers et plus tard avec le cinéma, par l’image et le son, augmentèrent leurs canaux de diffusion, et les musiciens, danseurs et chanteurs
qui conquirent la reconnaissance populaire furent tous les jours plus nombreux. De nombreux tangos trouvèrent alors des auteurs de paroles et
de musiques pour chaque type d'interprétation jusqu’à aujourd’hui. Les paroles des tangos avec leurs mélodies forment une unité esthétique qui
permet à la voix de raconter les histoires. Et à partir de Carlos Gardel la façon de « chanter » le tango n’a cessé de se diversifier, tant chez les
compositeurs que chez les chanteurs. Dans le genre du tango, l’interprète peut offrir son art avec une totale liberté sans jamais en dénaturer les
origines tout en suivant son évolution. Les techniques actuelles permettent aux professionnels de rénover certaines idées sur cette « essence »
artistique issue du peuple, réussissant à rendre visible le mystère d’un son d'hier avec un son d'aujourd’hui. »
http://www.lesruesdemontpellier.fr
Vous êtes un puits de science architecturale, historique, et aussi musicale (faut dire qu'avec le nom que vous portez, c'est logique d'en connaître un rayon sur la musique :-) Merci beaucoup.
Supprimerhttp://www.tangherault-montpellier.com/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=7&Itemid=13
RépondreSupprimerC'est vrai que moi, je ne suis pas tango mais j'aime bien ce billet!
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